Nom scientifique : Urtica dioica
Noms communs : Ortie dioïque, Grande ortie, Ortie piquante, Ortie commune
Noms anglais : Common nettle , Stinging nettle

Classification botanique : famille des Urticacées (Urticaceae)

Habitat et origine : Les anciens Grecs appelèrent l’ortie “Akalypte”. Ils l’utilisaient pour activer la menstruation et lui prêtaient des propriétés carminatives et diurétiques. L’ortie servait de remède pour soigner les ulcères cancéreux, les brûlures, les tumeurs, les maladies de la rate, les pneumonies, l’asthme, les eczémas ainsi que les maladies de la bouche. Pline vantait les propriétés hémostatiques de l’ortie. Les Germains consacraient la plante à Donar, leur dieu du tonnerre, qui représentait la fertilité, la virilité et les brasseurs de bière. C’est à ce temps que remonte la coutume de poser des tiges d’ortie sur la cuve de brassage, lorsque l’orage menaçait, pour empêcher la bière de s’aigrir. Les celtes, quant à eux, utilisaient l’ortie pour protéger leurs maisons contre les envieux, les jaloux et les mauvaises pensées. Au XIIe siècle on utilisait les fibres de l’ortie pour fabriquer des voiles, des filets de pêche puis plus tard des tissus. En Europe, la médecine populaire recommande l’utilisation des feuilles d’ortie en cas de troubles néphrétiques et hépathiques, pour purifier le sang, pour stimuler le métabolisme, pour soigner les cardiopathies, les troubles rhumatismaux, le diabète mellitus, les hémorragies, les maladies intestinales, les congestions et les oedèmes.

Description botanique : La grande ortie est une plante vivace, mesurant de 60 à 150 cm de hauteur, et qui pousse en colonies. Elle est entièrement recouverte de longs poils urticants ou de petits poils souples. Les tiges sont dressées, les feuilles sont vert foncé, bordées de dents triangulaires. Les fleurs sont réunies en grappes. Le fruit est un akène ovoïde.

Principes actifs : Protéines, flavonoïdes, sels minéraux (calcium, potassium, silice), vitamines A et C, acides phénols, scopolétol, sitostérol, lipides, sucres, acides aminés, polysaccharides, lectine, lignanes, tanins.

Parties utilisées : Parties aériennes, racine
Substances à surveiller (Arrêté Plantes 2014) : Aucunes
Restrictions (Arrêté Plantes 2014) : L'étiquetage des compléments alimentaires contenant les parties souterraines de cette plante doit comporter une mention recommandant de prendre conseil auprès d'un professionnel de santé ("Demander l'avis de votre médecin et /ou pharmacien").